De notre côté, nous avions, William et moi, beaucoup de difficultés à assumer, du haut de nos 15 ans à l’époque, le fait de dire et de désirer être musiciens. 

Vivre de la musique nous paraissait impossible et tout autour de nous, nous le confirmait. 

Nous n’avions pas encore connaissance de nos propres biais de confirmation. 

Et bien plus ancré encore, même avec une guitare entre les mains, ce métier nous semblait hors de notre portée. Puis nous avons trouvé un chemin, celui d’être un groupe. Groupe de potes, groupe de théâtre, groupe de musique rock. 

 

Pour le répertoire de « Chansons d’enfance » de William, Michel Goubin au piano et Christophe Devillers à la contrebasse et au trombone, accompagnent William en tournée. Ce sont des amis, des collègues, des aventuriers culturels tout terrain. 

 

Alors la question se pose:

« Connaissons nous ce qui fait que nos amis collègues ont croisé nos propres routes de nos mêmes passions ? » 

« Quelles voies ont-ils pris ? »

« A t’il été facile pour eux de choisir ce métier ? »

« Et quelque fois, n’est-ce pas le métier qui nous a choisi ? » 

Alors voici aujourd’hui quelques réponses, avec Michel Goubin et Christophe Devillers. Des amis qui ont mis en place, sans le savoir, leur « Plus petit pas possible » pour être les artistes humanistes qu’ils sont aujourd’hui.